Le caractère public de cet équipement administratif qui marque l'angle de deux rues s'affirme par la mise en scène d'un soubassement minéral constitué de gabions. Ces derniers, sortes de cages métalliques remplies de pierres sèches issues d'une carrière proche, font directement écho au mur des jardins voisins et dissimulent partiellement une coursive ménagée dans l'épaisseur d'une double peau. Les façades procèdent d'une légère variation des formes alternant lignes et courbes dans une ponctuation chromatique basée sur la vérité des matériaux. La couleur de l'enduit est à l'unisson des constructions voisines, les bardeaux d'acacia renvoient au format et à la couleur des petites tuiles, le zinc courbé amorce la transition vers le ciel. À l'arrière, côté jardin, la façade au dessin épuré est destinée à être colonisée par une végétation grimpante.